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LA PHILISOPHIE DE NOTRE APPROCHE

ÉNERGIE VITALE ET AUTO-GUÉRISON

Selon le célèbre naturopathe Pierre Valentin Marchesseau, père de la naturopathie orthodoxe ou originelle, la première mission du naturopathe est alimentaire : il s'agit de « dessaler, désucrer, dégraisser ».

 

En ces temps de vie stressante et trépidante où les plats préparés et industrialisés ont envahi nos cuisines, on mesure l'utilité d’une profession de naturopathe reconnue qui servirait de médecine de première intention en assurant un suivi préventif et responsable de la population.

Une science de la vie

La force de la naturopathie, c'est aussi de nous proposer une vision des soins différente de celle de la médecine des spécialistes.

 

Comme son nom l'indique, la naturopathie a pour objet de soigner l'homme grâce à la nature. Le praticien naturopathe considère son client de manière globale (holistique). Cela veut dire qu'il prend en compte l'environnement dans lequel vit son consultant, et l'ensemble des causes qui ont pu l'amener à l'état de santé où il se trouve au moment de sa consultation.

 

Et c'est uniquement après avoir pris le temps d'écouter et de comprendre le mode de vie de son consultant qu'il tentera d'élaborer avec lui une solution pour lui permettre de retrouver son bien-être.

 

Son objectif est de renforcer le terrain de la personne qui consulte.

 

Pour le praticien naturopathe, la maladie est liée à l'encrassement des humeurs, c'est-à-dire des liquides qui circulent dans le corps : sang et lymphe notamment. En cela, les naturopathes reprennent le langage d'Hippocrate ou de sainte Hildegarde de Bingen. Cela explique l'importance du traitement des déchets pour les naturopathes, et le travail qu'il feront avec vous sur les émonctoires : la peau, le foie, les reins, les intestins et les poumons. De là viennent toutes les propositions de drainage que l'on retrouve un peu partout en médecine naturelle.

 

Mais avant de vous orienter vers un jeûne, un drainage ou un programme d'exercice physique, le bon naturopathe aura pris le temps de faire connaissance avec vous. Pour cela il procède à un « examen de vitalité ».

 

Il ne s'agit pas d'un diagnostic médical mais d'une étude du client qui repose sur l'observation du visage, des mains et du corps de la personne, puis d'un entretien sur son hygiène de vie et la détermination de son terrain. Si les naturopathes se servent des apports de l'homéopathie, de l'iridologie et d'autres techniques, ils ont aussi leur propre grille d'analyse.

 

Leur rôle est d'aider la personne, par des moyens naturels, à retrouver un équilibre de vie harmonieux et à corriger les défauts de son tempérament. Afin d'y parvenir, le naturopathe utilise une diathèse, c'est-à-dire une méthode de rétablissement de l'équilibre selon le tempérament du sujet. Le Dr Jacques Ménétrier, de son côté, en avait proposé six. Ses travaux, qui complètent utilement l'approche naturopathique, ont été à la base de l'oligothérapie : la remise en forme par l'utilisation d'oligo-éléments qui correspondent à vos carences.

 

 

Afin de se distinguer des médecins, les naturopathes rappellent le plus souvent que leur travail est d'aider leurs consultants à rester en bonne santé s'ils se portent bien, et à s'auto guérir lorsqu'ils sont malades.

 

Cela suppose de travailler sur des maladies ou des afflictions qui ne relèvent pas d'une médecine lourde. En clair, si vous avez un cancer, le naturopathe ne saurait être votre premier thérapeute. Il s'exposerait d’ailleurs à des poursuites judiciaires pour exercice illégal de la médecine. Il ne peut établir de diagnostic médical et ne peut pas avoir recours à la batterie des traitements que l'on utilise habituellement contre le cancer. Par contre, le naturopathe de part son approche hygiénique de la santé peut accompagner le patient autrement en lui proposant une autre approche thérapeutique (complémentaire de la médecine allopathique).

 

Dans ce contexte, il est évident que la médecine officielle n'a pas laissé beaucoup d'espace aux médecines alternatives et complémentaires, et surtout aux professionnels de santé qui les incarnent.

 

Toutefois, la naturopathie a su trouver une place utile et nécessaire en proposant une définition plus large de la santé que celle des médecins.

 

Pendant longtemps, l'OMS a considéré que la santé était l'absence de maladie. L'intervention des médecins commençait donc à l’apparition de celle-ci. Désormais, l'OMS considère que la santé est un état de bien-être physique, social et moral.

 

Les naturopathes considèrent, eux, que la santé est un état d'harmonie physiologique, psychologique, dynamique et holistique [2]. À la manière des hygiénistes d'antan dont ils sont les héritiers directs, les naturopathes sont donc des experts du mode de vie.

 

Avec leur consultant, ils auront trois grands axes de travail : l'alimentation, l'exercice physique et la psychologie.

 

Charge ensuite à chaque naturopathe d'affiner ou de compléter sa technique par d'autres savoirs, comme par exemple les soins énergétiques, la relaxation,  l'hydrologie, la phytothérapie, etc.

 

Les quatre règles d'or

De l'Antiquité à nos jours, ce qui fait le bon naturopathe, et plus généralement

le bon thérapeute, sont les quatre règles latines suivantes :

 

  • Primum non nocere : D'abord ne pas nuire. Un naturopathe cherchera toujours la solution qui convient le mieux au patient dans la situation où il se trouve, y compris de l'envoyer chez un médecin si son analyse l'exige.

 

  • Vis medicatix naturae : La nature recèle son propre pouvoir de guérison. Le corps du patient/client détient des solutions pour le guérir. Le travail du naturopathe est de faciliter ce travail d'autoguérison.

 

  • Tolle causam : Il faut remonter à la cause. En travaillant sur la cause de la maladie (par exemple un environnement délétère), on aura plus de chances de bien soigner le patient/consultant.

 

  • Docere : Enseigner. Le thérapeute est un guide qui accompagne le malade sur le chemin de la guérison.

 

 

Notre conception de la maladie

 

« La maladie est l’effort que fait la nature pour guérir » CG JUNG

 

« La maladie n’est pas un accident, ni une punition arbitraire... c’est la conséquence naturelle de violation des lois de la nature. Elle est éducative et corrective dans son but, et elle reste avec nous tant que nous avons besoin de ses leçons salutaires. » Dr LINDHAHR

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